Essai Aprilia RSV4 Factory APRC ABS 2013 (mon ex)
Posté : 22 avr. 2018 19:49
Attention, "essai" hautement subjectif : c'était ma moto avant la Speed R. Je ne l'ai gardée qu'une année et fait à peine 1500km avec, mais bon...
En préambule, c'est une moto de course, vaguement adaptée pour rouler également sur route. Et vu que je n'ai fait que de la route avec, autant dire qu'elle était pas dans son élément
En préambule bis, en toute objectivité, qu'est ce qu'elle était belle... Pour moi, la plus belle moto depuis longtemps, à placer dans la même catégorie que les 916 / Panigale, au dessus des autres (attention, on a bien dit que tout cela n'était pas du tout objectif !)
Il s'agit d'un modèle 2013, donc doté de 186ch d'origine, pour environ 208kg tous pleins faits (sur la balance des essayeurs professionnels de l'époque...).
La position est extrême (cul en l'air, poignets tout en bas, jambes pliées...) : tout est fait pour être confortable... mais uniquement pleine balle, en grande courbe mode touparterre, poignée dans le coin. Sortie de ce contexte.. bah c'est une purge plus ou moins supportable en fonction de son propre niveau de forme physique (ou de mauvaise foi). C'est même l'une des raisons principales de sa revente précipitée. J'ajouterais à ce tableau déjà bien chargé, l'impossibilité ferme de même envisager une quelconque forme de duo ou de bagagerie, ainsi qu'une fâcheuse tendance à tenter de porter la partie inférieure de l'anatomie du pilote à ébullition (au sens propre !). Ah si pardon (après j'arrête avec ce concert de louanges) : la consommation de carburant !! A part à 110 km/h stabilisé (impossible à maintenir...), on est sur un bon 7-8l. aux 100 en moyenne !!!! Soit une autonomie avant réserve qui peine à dépasser les 180km malgré un réservoir de 18,5 l !!
Pour le reste : une moto incroyable. Un moteur expressif, à la bande son complètement addictive (même d'origine), un tempérament de folie, mais sans être pénible, un châssis de rêve, hyper précis, facile, vif, stable, précis. Elle est par ailleurs, et c'est un bon indicateur de qualité globale de l'ensemble châssis / suspensions à mon sens, très sensible aux réglages... d'ailleurs pléthoriques : outres les 3 traditionnels précharge - compression - détente avant / arrière, il faut y ajouter les réglages d'amortisseur de direction, d'angle de colonne, hauteur moteur... tout est possible, sans même parler de l'électronique (j'y reviens). Le freinage est puissant (normal vu le système Brembo full radial, avec étriers M50), mais le feeling était assez étrange (sans doute lié au système ABS et/ou à une purge imparfaite), avec un levier parfois mou. Je retrouve d'ailleurs ce problème sur ma Speed...
L'électronique est quasi parfaite : traction control réglable en roulant par palettes au guidon sur 8 positions (pour avoir roulé également sans, seules les 3 premières positions, les moins interventionnistes, sont utiles néanmoins), ABS réglable, cartographies (Rain Sport Track) utiles et très différenciées en termes de comportement moteur, shifter d'origine parfait, rapide, comme la boite de vitesse d'ailleurs (les gars de Triumph seraient bien inspirés de copier ces 2 dispositifs, soit dit en passant... ), antiwheeling réglable et bien calibré (même si, là encore, le châssis étant vraiment sain, son aide n'est utile qu'en cas d'erreur de pilotage)... Ainsi qu'un tableau de bord configurable en mode "route" ou "piste" très utile et lisible (à défaut d'être esthétique, avec son gros écran LCD monochrome rétro éclairé en orange). En revanche, jamais utilisé le dispositif de launch control, à l'utilité globalement discutable.
Au final, une moto que j'aurais sans doute gardée... Si et seulement si j'avais 10-15 ans de moins, et que j'étais encore en mode pistard amateur... Ou que j'avais une envie subite de perdre mon permis le plus vite possible !
En préambule, c'est une moto de course, vaguement adaptée pour rouler également sur route. Et vu que je n'ai fait que de la route avec, autant dire qu'elle était pas dans son élément
En préambule bis, en toute objectivité, qu'est ce qu'elle était belle... Pour moi, la plus belle moto depuis longtemps, à placer dans la même catégorie que les 916 / Panigale, au dessus des autres (attention, on a bien dit que tout cela n'était pas du tout objectif !)
Il s'agit d'un modèle 2013, donc doté de 186ch d'origine, pour environ 208kg tous pleins faits (sur la balance des essayeurs professionnels de l'époque...).
La position est extrême (cul en l'air, poignets tout en bas, jambes pliées...) : tout est fait pour être confortable... mais uniquement pleine balle, en grande courbe mode touparterre, poignée dans le coin. Sortie de ce contexte.. bah c'est une purge plus ou moins supportable en fonction de son propre niveau de forme physique (ou de mauvaise foi). C'est même l'une des raisons principales de sa revente précipitée. J'ajouterais à ce tableau déjà bien chargé, l'impossibilité ferme de même envisager une quelconque forme de duo ou de bagagerie, ainsi qu'une fâcheuse tendance à tenter de porter la partie inférieure de l'anatomie du pilote à ébullition (au sens propre !). Ah si pardon (après j'arrête avec ce concert de louanges) : la consommation de carburant !! A part à 110 km/h stabilisé (impossible à maintenir...), on est sur un bon 7-8l. aux 100 en moyenne !!!! Soit une autonomie avant réserve qui peine à dépasser les 180km malgré un réservoir de 18,5 l !!
Pour le reste : une moto incroyable. Un moteur expressif, à la bande son complètement addictive (même d'origine), un tempérament de folie, mais sans être pénible, un châssis de rêve, hyper précis, facile, vif, stable, précis. Elle est par ailleurs, et c'est un bon indicateur de qualité globale de l'ensemble châssis / suspensions à mon sens, très sensible aux réglages... d'ailleurs pléthoriques : outres les 3 traditionnels précharge - compression - détente avant / arrière, il faut y ajouter les réglages d'amortisseur de direction, d'angle de colonne, hauteur moteur... tout est possible, sans même parler de l'électronique (j'y reviens). Le freinage est puissant (normal vu le système Brembo full radial, avec étriers M50), mais le feeling était assez étrange (sans doute lié au système ABS et/ou à une purge imparfaite), avec un levier parfois mou. Je retrouve d'ailleurs ce problème sur ma Speed...
L'électronique est quasi parfaite : traction control réglable en roulant par palettes au guidon sur 8 positions (pour avoir roulé également sans, seules les 3 premières positions, les moins interventionnistes, sont utiles néanmoins), ABS réglable, cartographies (Rain Sport Track) utiles et très différenciées en termes de comportement moteur, shifter d'origine parfait, rapide, comme la boite de vitesse d'ailleurs (les gars de Triumph seraient bien inspirés de copier ces 2 dispositifs, soit dit en passant... ), antiwheeling réglable et bien calibré (même si, là encore, le châssis étant vraiment sain, son aide n'est utile qu'en cas d'erreur de pilotage)... Ainsi qu'un tableau de bord configurable en mode "route" ou "piste" très utile et lisible (à défaut d'être esthétique, avec son gros écran LCD monochrome rétro éclairé en orange). En revanche, jamais utilisé le dispositif de launch control, à l'utilité globalement discutable.
Au final, une moto que j'aurais sans doute gardée... Si et seulement si j'avais 10-15 ans de moins, et que j'étais encore en mode pistard amateur... Ou que j'avais une envie subite de perdre mon permis le plus vite possible !