Après les belles anglaises....
Dernière petite saga de l’hiver, peut-être un clin d’œil du soleil qui se fait rare, j’ai donc eu l’opportunité d’essayer une bouse américaine et non allemande, autrichienne ou anglaise comme récemment
Bien sûr, je plaisante, j’en perds la boule, c’est la résultante d’un roulage par -3° avec la copine à Donald
J’ai un pote qui est proprio d’un garage H&D, j’ai goûté de nombreuses fois au patato patato mais sans que cela me laisse un souvenir impérissable
Cela faisait des semaines qu’il insistait pour essayer ce Fat Bob 114, et donc, j’ai cédé.
Présentation
Le gros Bob est connu depuis 2006, quelques petites améliorations durant son existence au sein de la gamme pour finir en 2017 par un modèle entièrement renouvelé.
Transmission par courroie, un échappement à droite, un éclairage Led aussi intrigant qu’un interrogatoire par deux agents de la Cia, ABS de nouvelle génération, bref la liste est longue, je vous invite à taper sur Goggle Truc …Fat Bob et vous pourrez vous régaler.
Par contre, impossible d’oublier la pièce maîtresse, le 114
Du bon gras, du gros lourd, le truc qui t’allonge les bars et sans contrôle de traction bien sûr, on est sur une moto d’homme, une moto quoi en fait !
Il existe un 107 mais autant sauter sur le gros tout de suite
Prise en main
Tout d’abord, la température du jour, -3° et pas de poignées chauffantes, pas de pare-brise, les trucs de vieux en fait et je vois mon pote s’énerver après moi…et alors Culé, tu viens ?
Long soupir !
Je pose mon séant dessus et là surprise, une bonne grosse selle, les pieds bien à plat, le guidon sympa et bien sûr les jambes très en avant, c’est déroutant mais rien à faire d’autre.
Pression sur le bouton magique, le tracteur s‘ébroue, le bruit habituel et première constatation, le compte-tours est le même que mon auto qui carbure au mazout, c’est-à-dire 5000 Trs/Min
Les commandes tombent bien en mains, on décolle, façon de parler car la grosse roue devant chaussée en 150/80 se fait bien présente
Elle me jouera d’ailleurs un tour de magie quelques kilomètre plus loin
Comment ça roule ?
Bien, très bien, le confort est très surprenant, l’amortisseur remplit parfaitement son rôle ainsi que la fourche
Le frein avant est vraiment puissant, idem pour l’arrière, le tout étant couplé, une pitchinette sur l’arrière et la moto se pose tranquillement devant les bars colorés par des néons du genre psychédéliques où Monique en string léopard, s’évertue (sic) à me faire des petits coucous de bienvenue
La boîte fonctionne parfaitement, la courroie se fait oublier, que du bonheur
Une moto saine mais perturbante dans mon cas, et ce principalement par cette grosse roue avant.
Mon instructeur préféré que je salue amicalement ici, aurait froncé les sourcils car lors d’un démarrage à angle droit après un stop, l’inertie est bien présente, la masse aussi et surtout cette grosse roue bien garnie à l’avant.
J’avais une intuition depuis quelques kilomètres, j’ai réussi à tourner bien sûr mais sur toute la largeur de la chaussée, bien à gauche, la honte
En fait, c’est enrouler qu’il faut faire, rentrer en douceur, oublier le point de corde, les freinages de gorets.
On enroule, on élargit un peu à l’entrée et on torche la poignée en sortie.
Justement le diesel, il marche comment ?
Bien, du couple, du gras, un peu de rock du genre mou dans le genre Scorpions et non SlipKnot mais 5000, c’est 5000.
Ca envoie c’est sûr, mais j’ai toujours mes bras et mes dents, par contre les abdos souffrent et se rappellent à mon souvenir suite à une position qui devient vite lassante mais on sait aussi pourquoi on a lâché 19000 balles à Donald
Donc, ce bloc procure d’agréable sensation, un V caractéristique d’H&D, pas un psychopathe comme celui d’une autrichienne.
Conclusion
C’est donc une très belle expérience mais qui me laisse perplexe, certainement que je n’adhère pas au concept.
Je ne dis pas que c’est une mauvaise moto (J’en ai déjà ramené en concession après 10 minutes d’essai, de l’allemande d’ailleurs) mais c’est un genre particulier.
On est sur une bande son spécifique, avec des sensations particulière au niveau de l’image que véhicule H&D, le chapter des potes, le marchandising bien orchestré, le veste jeans du genre « MC du centre,Jm touch labit », bref un autre monde !
Si j’avais du pognon, bien sûr, j’en achète une, un gros kit stage 2, un NOS, de quoi burner du gommard, c’est impeccable pour me mettre en condition afin de visiter Monique sur la nationale.
Pour le reste pas mon truc car je trouve que cette machine essaye de toucher un public plus large que le public habituel pour ce type de bécane, c’est parfaitement légitime mais je n’accroche pas.
Par contre, lors de l’essai, les clients qui souhaitaient essayer la Fat (Et que la Fat qu’ils me précisaient d’ailleurs !), venaient de japonaises et d’européennes, donc ça marche !
Beaucoup d’avis positifs lors de leur retour, la banane parfois mais ils ne changeraient pas leurs montures, du moins jusqu’ à la crise de la soixantaine, celle des hémorroïdes fesses et autres joyeusetés, pas de stress, la selle est super confort !
Good news from the next world !
Essai H&G Fat Bob 114
- Vipacyana
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Re: Essai H&G Fat Bob 114
Ouais mais non j'ai passé les 60 balais mais toujours pas d'envies HD malgré mon arthrose un peu partout, j'ai signé à vie Triumph
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